Certaines
familles ont pour but d'avarier et de rendre infirmes tout ou partie de
leurs membres, le plus souvent les enfants. Les
différents types en sont très
inégalement étudiés par les
cliniciens,
en raison de biais sociaux, de biais politiques, de biais doctrinaires,
et enfin de biais d'adressage.
Les familles à interactions schizophréniques, qui
à force de brouiller
et de dénier chaque position de chacun, produisent des
schizophrènes,
parfois dès l'enfance, mais le plus souvent à
l'impossible passage au
statut d'adulte, sont actuellement les plus riches en
études. Un
pionnier fut Theodore Lidz, qui a publié "Le
schizophrène et sa
famille" en 1973 (1972 en revue), Navarin Editeur. Il mit en
évidence
que les relations maritales sont sévèrement
perturbées et en conflit
camouflé, et en dégagea deux types principaux,
selon le mode de
conflit, et selon leurs résultats : Les familles
biaisées (produisent
de préférence des garçons
schizophrènes), et les familles schismatiques
(produisent de préférence des filles
schizophrènes).
Plus tôt encore, en 1966, Murray Bowen mit en
évidence une masse
indifférenciée de l'Ego familial, état
global de dépendance qui dénie
l'individualité de chacun, les besoins particuliers et les
demandes
individuelles de chacun.
Dans le contexte bien particulier de l'Italie, avec un
héritage de
traditions rurales de familles très soudées et de
traditions fermées,
les "écoles" de thérapie famililale milanaises et
romaines, ont mis en
évidence des jeux de "
pat"
(aux échecs, quand le roi ne peut plus bouger sans
être pris, la partie
est nulle, sans vainqueur) dans les familles qui produisent un enfant
ou un adolescent schizophrène : ne jamais pouvoir gagner la
lutte pour
le pouvoir, mais faire juste le mouvement qui annule la victoire de
l'autre. Le désastre est total quand un des parents recrute
un des
enfants dans une coalition transgénérationnelle
contre l'autre parent.
Moins fréquents sont les recrutements par un grand-parent,
contre un
parent ou les deux parents. L'enfant s'engage dans ce pacte dans
l'espoir qu'on fasse attention à lui, et est invariablement
trahi : il
n'était qu'un instrument dans la guerre familiale sans fin.
Très différentes, et très peu
étudiées jusque récemment, sont les
familles organisées pour produire des dépressifs
majeurs, et moins
grave, des disthymiques.
D'ailleurs l'industrie pharmaceutique est très
opposée à ce qu'on mette
en évidence les procédés de
fabrication des dépressifs : en effet, elle
fait des bénéfices fabuleux sur le
marché des antidépresseurs ; ses
lobbies sont assez puissants pour que la nosographie psychiatrique soit
de plus en plus dominée par son marketing :
reçoit telle étiquette
psychiatrique qui réagit à telle
molécule, qu'elle fabrique. Les
carrières de beaucoup de chercheurs dépendent des
financements accordés
par l'industrie pharmaceutique au mieux de ses
intérêts.
Les auteurs à consulter sont Campo et Linares. Selon leur
description, là, le couple marital est relativement uni. Au
sens de "
uni contre"
: il ne laisse jamais de place aux besoins affectifs de l'enfant.
L'enfant est de trop, il est rejeté en marge, et est
dressé à être
constamment dévoué au parent le plus demandant,
ou à sa fratrie. Il se
dévoue sans compter, dans l'espoir que sa demande d'amour
parental sera
satisfaite un jour. Dans l'intervalle qui le sépare de cette
lointaine
et mythique résurrection des morts, il bute sur une
obstruction
systématique à tout ce qui est expression de ses
besoins, de son
resenti, de ses perceptions. C'est donc pour le restant de ses jours
une
bonne poire
facile à exploiter. Y compris dans son ménage...
Il attend toujours que
Saint-Nicolas le sorte du saloir où il est coupé
en morceaux, pour la
consommation.
En mettant les choses au pire - et on a parfois l'occasion de constater
ce pire
de visu
- les parents de futur dépressif majeur vont chercher
à l'extérieur les
alliances tortionnnaires dont ils ont besoin pour mieux abattre tel ou
tel de leurs enfants. Enfoncer l'un des leurs les protège
contre leurs
propres perceptions d'humiliations passées et non
digérées. C'est ainsi
qu'on voit des mères recruter leur gendre pour mieux abattre
leur
fille, respectivement leur bru pour abattre leur fils. La tradition
culturelle de la perversité se transmet ainsi vers la
belle-famille,
faute d'avoir réussi à s'incarner dans la
descendance directe.
Une technique utilisée par ces tortionnaires
dépressiogènes est commune
à la fabrication des futurs schizophrènes, et fut
décrite par l'équipe
de fait qu'on a baptisée après coup comme
Ecole
de Palo Alto
: La double contrainte, technique permettant de reprocher à
son enfant
(son frère ou son conjoint) tout et le contraire de tout
simultanément,
en lui donnant simultanément l'ordre et le contre-ordre.
Dans le genre "
Tu devrais
m'aimer spontanément !",
ou "
Tu devrais avoir
exécuté mes ordres avant que j'ai
trouvé mes mots pour les énoncer !",
ou la séquence répétitive :
interdiction de faire, puis reproches
d'avoir respecté l'interdiction de faire (et je ne vous
raconte pas
comment le patrimoine peut se ruiner au fil des années,
tandis que la
matriarque absolue répète "
Ne
t'occupe pas de cette terrasse ni de
cette clôture ! Tout est sous contrôle ! J'ai
toutes les solutions !
J'ai des alliés à mon service, qui sont
très bien contrairement à toi !",
qu'elle répète et interdit de faire tandis
qu'elle ne fait pas, et en dilapide les moyens...).
Dans tous les cas, l'usage de la double contrainte trahit la haine
à
l'égard de l'existence même de son enfant (ou
frère, ou conjoint, celui
qui subit la double contrainte), la volonté d'annihiler son
psychisme
et de ruiner son appétit de vivre. Un mode courant de double
contrainte
consiste à obliger à croire à du
discours bienveillant et apparemment
irréprochable, tandis que les actes réels sont
systématiquement
sadiques et destructeurs.
L'épisode dépressif majeur survient quand cet
enfant dressé à toujours
donner sans recevoir, et sans jamais avoir le droit d'exister pour
lui-même, prend conscience, non, prend
pré-conscience que cet amour
parental qu'il a acheté toute sa vie au prix d'un
dévouement incessant,
il ne l'obtiendra jamais.
Un dépressif majeur reste généralement
en couple stable. Il/elle a
tellement d'attentes affectives à combler, et il/elle est
tellement
rempli(e) d'espoirs !
Les thérapeutes qui traitent la famille entière
remarquent bientôt que
l'interaction maritale et familiale est sur le mode
complémentaire. Le
conjoint joue le rôle du personnage fort, qui "
n'a
pas de problèmes",
et qui s'assure constamment que le dépressif reste bien tout
au fond de
sa position basse, si chouette à exploiter. Dès
que le dépressif sort
de son gouffre de désespoir au long cours, et commence
à s'affirmer, à
exprimer ses besoins propres, la réaction devient violente
pour le
disqualifier et le faire replonger... Voir par exemple les tirs
d'invectives et de malédictions de Madame Mère et
de Madame Soeur,
quand je leur demande de mettre fin à leur complaisance
envers la
criminalité organisée, fil
http://www.forumsospapa.org/phpBB2/viewtopic.php?t=804
(topic disparu depuis).
J'ai énuméré là deux types
de familles stables, au dysfonctionnement
stable, et qui toutes deux produisent des dysfonctionnements
hypofrontaux sur leur descendance. L'enfant sans espoir et sans avenir
renonce à développer normalement son cortex
frontal, et s'en tient à la
survie à brève échéance,
sans possibilité d'organiser son avenir.
Dans la littérature psychiatrique et encore plus dans la
littérature de
neurosciences, neuro-endocrinologie et psychopharmacologie, ces deux
groupes d'affections hypofrontales sont colossalement
sur-représentées.
En effet, ce sont des gens très faciles à
capturer, à enfermer, et à
passer dans le scanner. Enfin, du moins tant qu'il n'ont encore
réussi
encore aucun suicide, car ils fournissent le gros du contingent des
suicides.
Avec des parents chaotiques, le développement du
bébé est perturbé
beaucoup plus tôt, et le produit est
généralement des personnalités "
borderline",
ou en français "état-limite" (pas vraiment
psychotique). Plusieurs cas
de ce genre ont été décrits au fil des
mois sur ces deux forums (Paternet et SOS_Papa_et_maman), par exemple
par "Musique" au fil
http://www.forumsospapa.org/phpBB2/viewtopic.php?t=786
(topic disparu depuis). Les études cliniques sont de volume
modeste. La
littérature neurologique brille par son absence. Mais des
borderline,
les éducateurs spécialisés en ont
beaucoup sur les bras... Ce sont des
gens dont les bases mêmes du psychisme humain, n'ont jamais
pu
s'établir. Ils sont astables. Leur vie sexuelle est un
vagabondage, et
comme parents, ils sont chaotiques à leur tour,
irresponsables et
infantiles à vie.
Donnent aussi lieu à des divorces fort pénibles,
et interminablement
conflictuels, les personnalités hystériques, ou
plus généralement dit,
histrioniques. L'hystérique est perpétuellement
en insécurité envers
son identité sexuée, et sous la pression "
il
faut que je sois hyperséduisante pour garder papa sous mon
charme, et le garder pour moi toute seule".
La variante masculine existe aussi, moins fréquente, et
moins
fréquemment dans la variante d'hypersexualité
extériorisée, plus
souvent dans la variante de séduction par le sadisme, c'est
à dire la
variante de l'histrionique pervers. L'hystérique cherche
constamment à
vous réduire à votre seul sexe, et ne sait rien
d'autre de vous.
Statistiquement, ce sont de grandes pourvoyeuses du syndrome
d'aliénation parentale : ne pouvant plus vous tenir par les
couilles,
il faut qu'elles se saisissent des enfants, pour avoir encore et
toujours quelqu'un à instrumentaliser. Elles changent donc
de variante
stratégique, versant du côté sadisme et
perversité. La variante
masculine était très présente
à l'émission "
Ça
se discute" du 25 mai 2005, par
ses effets : l'aliénation parentale des enfants.
L'hystérie est généralement
considérée comme une névrose, et non
comme
une psychose. Là encore, désertion des
neurosciences, absentes de leur
poste.
Par ailleurs, l'hystérie, l'histrionisme en
général, appartient au
groupe de psychopathologies dont les symptômes sont
extrêmement sociaux
et culturels, constamment calculés et
négociés avec les partenaires,
intervenants, psychiatres, copines, presse, idéologies du
jour,
religions, etc.
Nous constatons ainsi qu'aussi bien le dépressif que
l'histrionique,
aussi bien sous la variante hystérique que sous la variante
perverse
sont tous trois façonnés par un
racket
parental :
- le futur histrionique pervers est pris dans le racket parental "
Si
tu ne m'aides pas à maltraiter l'autre, je te maltraiterai
à ton tour !".
- La future hystérique est prise dans le
racket
parental "
Prouve-moi que je
demeure sexuellement hyperséduisant, en cherchant
constamment à me séduire !".
- Le futur dépressif majeur est pris sous le
racket
parental "
Sois
constamment à mon service et attentif à mes
besoins, renonce à tous tes
besoins, renonce à développer une
personnalité complète, et peut-être
un jour je ferai attention à toi !".
La gravité du marché de dupes imposé
à l'enfant peut se mesurer aux
taux de suicides. Le taux de suicides imposé aux
dépressifs majeurs est
comparable aux taux observés chez les
schizophrènes, et chez les
transsexuels.
Avec son génie publicitaire des slogans simplistes pour
grand public,
le gourou Arthur Janov avait écrit que pour produire un
paranoïaque, il
faut et il suffit de le persécuter durant l'enfance. Etant
été marié
pendant trente-quatre ans et demi à une
paranoïaque, j'ai dû en
apprendre bien davantage, et que ce n'est pas si simple... Les
détails
sur mon site. Les paranoïaques et les pervers narcissiques -
ces
experts du harcèlement moral décrit par
Marie-France Irigoyen - sont
des psychotiques hyperfrontaux, qui ne décompensent presque
jamais
avant l'approche de la mort. Ils se maintiennent en hypervigilance,
toujours à combiner des plans pour nuire, pour accaparer
encore plus de
biens, encore plus de pouvoir. Ils ne se laissent pratiquement jamais
capturer. Par conséquent, le DSM ne consacre que 4 pages
à la paranoïa,
et ne soupçonne absolument rien des pervers narcissiques, ni
des
avaricieux. Zéro études de neurosciences sur ces
psychotiques-là. Zéro
! Les pervers narcissiques sont toujours d'excellents tacticiens du
pouvoir.
Ceux-là commencent l'aliénation parentale de vos
enfants plusieurs
années avant la séparation du couple. Ils ont
besoin des enfants comme
engins pour vous nuire, du début à la fin de
l'année.
Là encore, le plus gros des dégâts de
ce conflit conjugal permanent
(jusqu'à destruction ou élimination du bouc
émissaire), est produit sur
les enfants, dont le psychisme est sévèrement
endommagé.
[Censuré
en prévision du prochain épisode de harcèlement
judiciaire, mais cliquez
dessus et vous accéderez à tous les écrits publics
et fanatiques de l'assaillante
en question]
et Martin Dufresne, deux idéologues
particulièrement fanatiques de la
guerre sexiste dont vous verrez des écrits publics
à l'adresse
http://deonto-famille.info/index.php?topic=25.0
, sont des exemples publics particulièrement
éloquents, de ces
endommagements psychiques. Dans ce genre de paranoïa par
délégation,
l'enfant apprend à s'identifier constamment à
l'agresseur, et à
agresser préventivement, de peur de se trouver dans la
situation du
parent vaincu.
L'enfant ainsi recruté comme maltraiteur du parent le moins
dangereux,
le plus inoffensif - par exemple parce qu'il est dans un
schéma de vie
de dépressif - récolte les
bénéfices suivants :
- il reçoit des récompenses
matérielles, des parts de butin,
- il bénéficie de coalitions du parent
aliéneur contre ses camarades et contre ses professeurs.
- il prend l'habitude d'être en position haute, et de vaincre
facilement son prochain,
- il apprend à reconnaître les boucs
émissaires faciles, sur qui il pourra à son tour
pratiquer les pires harcèlements.
En contrepartie, il paie le prix suivant :
- Il ne peut compter sur personne, ni sur le parent chef de
harcèlement, dont il connaît la fourberie et le
narcissisme
égocentrique, ni sur le parent harcelé, dont il
redoute des
représailles bien méritées.
- Il ignore tout de la "
position
dépressive"
(au sens de Winnicott : reconnaître qu'on n'est pas
tout-puissant), que
l'on ferait mieux de rebaptiser en "phase de désillusion",
et ne
dispose d'aucune de ses ressources ; sa
créativité en est amputée
d'autant. Il demeure sinon à vie, du moins au long cours,
dans
l'illusion infantile de toute-puissance.
- Puisque ce sont ses enseignants qui ont tous les torts et tous les
défauts, pas de raison de s'amender, il suffit d'accuser,
puis de
frauder... Il s'entraîne à vivre dans la
supercherie, puis dans
l'anxiété d'être
démasqué.
- Sa représentation des sentiments et du psychisme de
l'autre est
calquée sur celle du parent harceleur, donc inapte
à toutes autres
interactions humaines. Notamment inapte à fonder plus tard
une famille
épanouie, totalement inapte à rendre un conjoint
heureux et épanoui.
Quiconque connaît les féministes victimaires qui
nous entourent et qui
nous accablent de leurs calomnies industrialisées, peut
constater
qu'elles appartiennent le plus souvent à ce groupe
d'ex-enfants aliénés
parentaux, qui ont appris à être malfaiteurs
à vie, incapables
d'accéder à résipiscence. On n'y
rencontre qu'une minorité ténue
d'authentiques maltraitées, qui aient des justifications
authentiques à
leur paranoïa collectivisée en
Sororité.
Ces psychotiques en collectivité adaptent constamment leurs
symptômes
en fonction des retours sociaux. Celui qui miserait sur l'industrie
pharmaceutique pour apporter la moindre solution, et
négligerait
l'investigation psychosociale, et les moyens d'interventions politiques
et juridiques serait condamné à l'impuissance
totale. C'est d'abord la
guerre sexiste qu'il faut mettre hors la loi,
et
faire appliquer les lois.
Actuellement, la puissance politique et économique de ce
parti de la
guerre sexiste repose largement sur les corruptions en sa faveur, qui
rendent nulles de nombreuses parties du Nouveau Code Pénal,
assurent
l'impunité de ses campagnes de calomnies de l'autre sexe.
Par exemple
l'article 441-7 et l'article 227-5 NCP sont lettres mortes. Les pervers
narcissiques et de nombreux paranoïaques sont d'excellents
tacticiens
du pouvoir.
L'amok a régressé sensiblement en Malaisie,
à partir du moment où les
britanniques ont pendu sans circonstances atténuantes, les
meurtriers
qui se justifiaient d'une crise d'amok. Quand la guerre sexiste sera
hors la loi et réprimée, et non plus
encouragée, ses crimes
régresseront enfin. Pour le moment, cette
criminalité organisée détient
une large part de l'appareil judiciaire, qui est sa forteresse, pour
longtemps encore.
Il manque à ce panorama des familles en maladie mentale
familiale, les
familles d'anorexiques. Et pourtant cette aliénation est
parentale
aussi, mais elle n'est pas dirigée contre l'autre parent,
uniquement
contre l'épanouissement du corps sexué de la
jeune fille (très rarement
du jeune hommme). Comme dans la dépression, l'enfant se fait
l'instrument de la sentence de mort partielle qui pèse sur
lui, de la
part de la parenté. Le poucentage d'issues fatales dans
l'anorexie
mentale reste élevé. L'entourage et les
professeurs du lycée ou du
collège, n'ont rien vu venir, éblouis par la
perfection scolaire
fanatique de l'anorexique.
Conclusion :
En l'absence de toute déontologie en matière
familiale, et en l'absence
de tout recours accessibles aux enfants maltraités, et
parfois sous
couvert d'idéologies sadiques, ont pu prospérer
plusieurs façons
d'avarier et de mutiler ses propres enfants, et/ou d'autres membres de
sa propre famille.
Ces façons de
racketter
ses propres enfants au profit de son propre aveuglement à sa
propre biographie peuvent être classées ainsi :
L'exploiter comme engin de guerre contre un de ses parents, voire
contre les deux.
L'enfoncer pour se prouver qu'on le domine et qu'on triomphe.
Lui imposer une hypersexualisation précoce, pour se prouver
qu'on est hyperséduisant sexuellement.
L'utiliser comme aide-bourreau, lui enseigner à se conduire
en truand et sadique en toutes circonstances.
Lui interdire toute progression dans sa maturation sexuelle et
territoriale, afin de se prouver qu'on reste le seul adulte
sexuellement capable et territorial.
L'étrangler sous des doubles contraintes, afin de pouvoir
lui reprocher
simultanément tout et le contraire de tout. Notamment
l'obliger à
croire à du discours bienveillant et apparemment
irréprochable, tandis
que les actes sont systématiquement sadiques et destructeurs.
Lui interdire tout épanouissement corporel lors de
l'adolescence,
l'obliger à demeurer physiquement sous-sexué ou
nihil-sexué (mode de
genèse des anorexiques, et des puceaux à vie).
Le mode de maltraitance d'enfants qui semble le plus grave parmi ceux
qui sont courants, semble être d'être chaotique, de
faire vivre le bébé
puis l'enfant dans un chaos incompréhensible, où
toute structuration et
toute maturation sont impossibles.
L'environnement social se révèle terriblement
carencé et négligent pour
protéger les enfants des carences et des rackets de leurs
parents.
On peut même avancer qu'il se montre complice des
tortionnaires quand
il redouble d'accusations et de disqualifications contre les victimes
qui osent ouvrir la bouche et témoigner.
Conclusion de la conclusion :
C'est en présence de ces modes de maltraitance des
descendants, et des
complicités que ces maltraitances ont
généralement trouvé à
travers les
instances théoriquement chargées de la
santé publique, que nous avons
été contraints d'élaborer un code
déontologie familiale :
http://deonto-famille.info/index.php?topic=7.0
http://debats.caton-censeur.org/index.php?option=com_content&task=view&id=19&Itemid=9
--Message
edité par Jacques le 2006-08-04 19:16:45--
La science se distingue ainsi
des autres modes de transmission des
connaissances : nous croyons que les experts sont faillibles, que les
traditions charrient toutes sortes de fables et d'erreurs, et qu'il
faut vérifier, par des expériences.
Posté
le 02/08/2005 07:27:25 |
|
Un
destin assigné : Comme Virginia Woolf...
Une étudiante de collège fut
hospitalisée après avoir
été trouvée dans
un train désorientée et dans un état
délirant aigu. J'eus un entretien
avec ses parents quand ils arrivèrent. En se limitant aux
termes de leur
récit, l'état
désespéré de la jeune fille semblait
un coup de tonnerre
dans un ciel serein. Elle s'était montrée une
excellente élèvee
intéressée par l'art d'écrire. Bien
qu'un peu timide, elle avait
toujours été sociable et était
très appréciée de ses amis.
Néanmoins, la
séance elle-même était pleine d'un
matériel familier à ceux qui
travaillent avec les parents des schizophrènes. La
mère seule parlait
tandis que le père, un riche marchand d'art, demeurait
silencieux. Quand
je m'adressais à lui, c'est sa femme qui me
répondait. Comme je lui
tournai intentionnellement le dos et posai une question au
père, la mère
l'interrompit avant qu'il ne termine sa phrase. Il était
difficile
d'apprendre grand chose de la patiente, car la mère parlait
d'elle-même,
de son ancêtre pélerin et de ses ambitions
d'écrivain. Quand je
l'interrompis finalement pour la questionner sur la carrière
universitaire et les intérêts de sa fille,
j'appris que toute la vie de
la jeune fille tournait autour du projet de devenir
romancière; elle
avait une passion pour Virginia Woolf. Sa mère
espérait que sa fille
marcherait sur les traces de son idole. J'hésitais avant de
commenter :
« Mais Virginia Woolf avait des épisodes
psychotiques et s'est suicidée
». Sans hésiter, la mère
répliqua: « Cela en vaudrait la peine ».
Je pus former l'hypothèse de travail que, dans cette
famille, le ménage
des parents était biaisé, avec une
mère qui dominait les transactions
familiales, occupant le rôle habituel du mari et
échouant à remplir
correctement le rôle maternel expressiftendre, au moins pour
sa fille.
Elle faisait intrusion dans la vie de la jeune fille, mais se montrait
inaccessible à ses sentiments et à ses besoins,
du fait de son besoin
narcissique de voir sa fille mener à bien ses propres
ambitions
littéraires frustrées ; et elle projetait ses
sentiments propres sur la
patiente. Le père, bien qu'ayant remarquablement
réussi dans sa
profession, n'excerçait que bien peu le rôle
fonctionnel masculin dans
la famille, pas plus qu'il ne contrait les distorsions
égocentriques
imprimées par sa femme au milieu familial. il semblait
probable, bien
que ce soit pure hypothèse, qu'étant incapable de
pourvoir à quelque
chose de crucial dans la vie de sa femme, il cherchait du
côté de sa
fille des gratifications affectives.
Au cours de ma visite quelques semaines plus tard, je remarquais
plusieurs romans de Virginia Woolf dans la chambre de la patiente et la
questionnait à leur sujet. Elle me répliqua d'une
voix morne: « Maman me
les a envoyés ; Virginia Woolf est son idée fixe
». Au cours des mois
suivants, la patiente parla de son désespoir devant ses
insuffisances
comme écrivain, de ses désirs d'un mariage
où elle pourrait aider son
mari à s'affirmer, et de sa rancoeur de devoir vivre pour
réaliser les
aspirations de sa mère à son sujet. J'eus quelque
difficulté à croire
qu'elle se soumettrait au point de devenir psychotique comme Virginia
Woolf, ce qui se révéla une erreur grave, fatale
même. Quand la patiente
émergea de sa psychose, sa mère insista pour
qu'elle poursuive son
traitement sur la côte Ouest où ils habitaient. A
la maison, prise sous
le contrôle de sa mère, elle rechuta et suivit
ensuite, en se suicidant,
le destin qui lui avait été imposé.
Theodore Lidz (1974). Le schizophrène et sa famille.
Traduction 1986,
pages 142-143, Ed. Navarin, Paris.
Je suis un père dont les enfants sont assignés
à suivre, eux aussi, un
destin psychotique, avec la complicité de la juge, et des
femmes de ma
famille d'origine : pour ne rien brouiller à la
volonté féministe de
suprématie et de toute-puissance, et de
dénigrement de tout ce qui n'est
pas elles-mêmes.
Déjà diffusé sur le n.g.
fr.sci.psychologie, le 16 septembre 2004.
La science se distingue ainsi des autres modes de transmission des
connaissances : nous croyons que les experts sont faillibles, que les
traditions charrient toutes sortes de fables et d'erreurs, et qu'il
faut vérifier, par des expériences.
Un mode de maltraitance très efficace au long cours, est de
désarmer
son fils ou sa fille dans la compétition sexuelle qu'il/elle
devra
affronter, et cela dès les jeux de
préséance et de territoire à la
Maternelle.
Le chercheur en ethnopsychiatrie n'a encore rien fait, rien que du
boulot de singe, tant qu'il n'a pas mis au clair les règles
et valeurs
pratiquées pour la compétition sexuelle dans la
peuplade qu'il étudie.
Le mode de compétion sexuelle oriente tout l'avenir d'une
peuplade.
Ainsi de nombreux cervidés du Quaternaire n'ont pas
survécu longtemps :
leurs très larges ramures en faisaient des proies
idéales pour les
carnassiers en milieu boisé. Oui, mais la
sélection sexuelle sans
pitié, poussait tellement aux plus larges ramures...
On peut souvent en apprendre davantage auprès des
humoristes, et des
artistes en général, qu'auprès des
scientifiques ayant académie sur
rue : les premiers ont des audaces que les seconds hésitent
souvent à
prendre. Prenons le sketch de Sylvie Joly, "Catherine" : comment son
personnage prend plaisir à écraser sa fille
Delphine "... que peut-
être, un jour, elle serait ravissante aussi !".
Nombre de jeunes gens se marient pour échapper à
la jalousie féroce du
parent de même sexe, pour prouver à leur
mère (pour choisir un sexe
sur deux) que malgré la malédiction maternelle,
si si, elles peuvent
trouver un mâle et se reproduire. Remarquez, ce sont souvent
là des
unions peu heureuses et peu durables : le mari providentiel ainsi
choisi comme substitut des fonctions maternelles, n'est
guère connu
pour lui-même, mais comme ustensile dans la
compétition mère-fille.
Plus de mère à vaincre,
décédée, et pourquoi alors conserver
un mari,
un adulte étranger qui pourrait brider votre
suprématie et votre
toute-puissance ?
Je me souviens de ce directeur commercial à
l'écriture élégante,
conciliant, conciliant, conciliant... Il vivait chez sa
mère. Il était
homosexuel, pour ne jamais mettre sa mère en
compétition avec aucune
autre femme...
Ah ! Quel poète dira la jouissance obscène que
peuvent trouver une
mère, une directrice ou une monitrice de pension d'enfants,
à dénigrer
tout mâle faisant la cour à une femme ! Quel
poète dira la jouissance
obscène que leur procure l'émasculation psychique
des petits garçons
en culottes courtes ! Dans le genre, on nous faisait chanter :
"Le roi Arthur avait trois fils,
Quel supplice !
Mais c'était un excellent roi,
Oui ma foi !
Par lui furent chassés,
Oui chassés à coups de pieds,
Pour n'avoir pas voulu chanter !
Pour n'avoir pas voulu chanter, ohé !
..."
Le plan média actuellement en oeuvre est sous-tendu par une
idée-force :
Qui détient les règles de la
compétition sexuelle, détient toute la
société et son évolution. Mais comme
il est inavouable, il faut
brouiller les pistes.
A suivre.
--Message
edité par Jacques le 2006-04-17 05:11:46--
La science se distingue ainsi des autres modes de transmission des
connaissances : nous croyons que les experts sont faillibles, que les
traditions charrient toutes sortes de fables et d'erreurs, et qu'il
faut vérifier, par des expériences.
Les
anciens de feu Rézoville se souviennent-ils de ce
prédateur du net,
manifestement incestué maternel, qui avait failli
réussir à faire se
défenestrer "Aurore", le 23 août 2002 ?
A force que le
Ixe/corbeau/Incognito/Charlot/Jeanpapol/D..H..T_J..n-P..l suive les
mêmes traces, treize mois d'affilée, j'ai fini par
dégager les traits
du
pervers histrionique.
Cela m'a permis de mieux cartographier les trous aveugles des
nosographies psychiatriques ayant pignon sur rue.
L'article est encore en développement et retouches
à
http://debats.caton-censeur.org/index.php?option=com_content&task=view&id=21&Itemid=9
Titre :
Des
carrières de pervers histrioniques dans le crime
organisé : Alie Boron, Jeanpapol, et les autres.
--Message
edité par Jacques le 2006-05-03 13:17:27--
La science se distingue ainsi des autres modes de transmission des
connaissances : nous croyons que les experts sont faillibles, que les
traditions charrient toutes sortes de fables et d'erreurs, et qu'il
faut vérifier, par des expériences.
Posté
le 18/04/2006 17:04:38 |
|
Difficile
sans retourner chez le libraire ou à la B.U. de trouver des
oeuvres de Paul Racamier, qui pourtant font date. Racamier est
notamment le créateur de la notion de pervers narcissique.
A défaut, ce qui suit est une note de lecture par Serge
Lebovici :
http://blogs.aol.fr/web330891200/lenfantderrirelavitre-linvisible/entries/605
Paul-Claude
Racamier, L'inceste et l'incestuel
Éditions du Collège.
Paul-Claude Racamier propose l'étude d'une pathologie
nouvelle, celle
de l'incestuel qu'il définit à partir d'un
climat, qui, dans la vie
familiale individuelle et collective, crée l'empreinte de
l'inceste,
sans qu'en soient nécessairement accomplies les formes
génitales.
Dans son style imagé, il montre comment ce travail s'inscrit
dans le
développement de son oeuvre; il s'agit d'une pathologie que
l'on peut
mieux cerner, en se référant aux paradoxes de
l'antoedipe. La
pathologie incestuelle dépasse les conséquences
de l'acte incestueux
lui-même. La séduction pour la mère et
le nourrisson est initiale et
devrait conduire à la mise en circuit de l'oedipe. Mais ici
chacun des
partenaires tente d'exercer sa séduction, pour obtenir une
relation
exclusive, contre le tiers exclu, ce qui permet de comprendre comment
se situe le fonctionnement primaire, tel qu'il fut décrit
à partir des
idées de Ferenczi.
La persistance indéfinie d'une telle situation
définit la pathologie de
l'antoedipe, celle qui conduit à la
non-séparation de la mère et du
bébé par le père, pour permettre
à la mère primaire de durer
indéfiniment. Il n'y a pas ici de tabou de l'inceste qui ait
organisé
la castration infligée par le père. La place de
chacun dans son sexe et
sa génération n'est pas
précisée, le Surmoi ne se construit pas,
l'objet n'a pas d'autre origine que son investisseur. Il est
fétiche et
donc inamovible. Il est l'objet des objets et donc interdit de
désir :
sa valeur narcissique est primordiale. Finalement, l'incestuel
échappe
à toute tendresse, car le sentiment tendre est l'adversaire
typique de
l'incestualité.
Ainsi P-C.Racamier va décrire les
propriétés de l'incestuel qui sont
après tout banales en apparence : jamais solitaire,
l'incestuel n'est
pas concret, il est toujours agi. L'inceste est par lui constamment mis
en avant : il va le montrer, l'étaler et l'exhiber, il
dissimule ainsi
sa fonction profonde en un inviolable secret. "On vous le montre et
vous le voyez sans le voir. Si vous voulez le voir vraiment, on vous le
cache et même on se cache, jeu de cache-cache". Ainsi
l'incestuel
conduit-il à la mort, mais sans deuil de l'objet perdu
d'où un noyau
hermétique et narcissique. L'auteur ne nous fournira pas
d'exemple
clinique de cette pathologie dont le registre empiète
à la fois sur le
domaine de la psychose et celui de la perversion. Il s'agit toujours
d'une pathologie familiale caractérisée par des
constructions
concernant les origines et la transmission des
générations. Mais il y a
toujours une rupture dans le fil rouge qui devrait nous amener
jusqu'à
l'originaire, d'où le démantèlement
des liens et la constance du
clivage. Cette pathologie est caractérisée aussi
par la
disqualification des fixations auto-érotiques, sur le plan
rationnel
par les erreurs affirmées du jugement, donc par la confusion
entre
système primaire et système secondaire de
pensée : cette pathologie
s'affirme, comme on peut le comprendre, dans le registre de la
séduction narcissique.
P-C.Racamier va cependant se référer à
l'histoire incestuelle des liens
entre Agrippine et Néron : leur histoire presque incestueuse
est très
incestuelle. Désespérée de voir son
fils, Néron, s'écarter d'elle,
Aggrippine n'avait qu'un recours, l'offrande incestueuse. Aggripine,
à
l'heure où Néron paraissait
échauffé par le vin et la chair, s'offrit
plusieurs fois à lui; elle-même en état
d'ivresse, était joyeusement
parée et prête à l'inceste. Elle dut
payer de sa vie cette invitation
qui permit enfin à Néron de la proclamer
incestueuse et de se livrer à
des relations non moins incestueuses avec une autre femme. P-C.Racamier
nous dit être reconnaissant à Aggripine et
à Néron, car leur histoire
presque incestueuse et très incestuelle est devenue fameuse
et éclaire
ce qu'il veut nous faire comprendre.
P-C.Racamier va quand même se laisser aller à
évoquer une histoire
clinique : "la nuit la plus longue". C'est l'histoire d'une femme dont
le mari part souvent en voyage. Son père est un homme
prestigieux et
grand voyageur aussi. Une nuit, elle couche (en rêve?) avec
un
voyageur, un homme dont elle dira plus tard que c'était son
mari ou son
père. Mais la même nuit, son mari va rentrer et
coucher avec elle. Qui
est cet homme du rêve et est-il l'objet de l'inceste? Il n'y
a pas
d'inceste mais le fantasme incestuel est bien le fantasme d'avoir une
grossesse... Enceinte de jumeaux dizygotes, elle pense que l'un des
deux enfants est l'enfant du grand-père. Ses jumeaux
présentent dès
l'enfance des troubles graves, des terreurs nocturnes
répétées avec
discordance. Un des garçons raconte avoir
été assailli par une bête
énorme mais avoir réussi à
l’étrangler : ce récit convaint la
mère
qu'un enfant si hardi ne peut être que l'enfant de son
père.
En fait, cet enfant est le produit du voeu incestueux de la
mère, et
présente aussi des accès mélancoliques
: il va se tuer. P-C.Racamier
conclut ce répertoire par cette observation (mais est-elle
clinique?)
de la manière suivante : "car c'est bien la puissance du
fantasme -et
non le fantasme maternel- qui est solution délirante
à la génération
suivante, telle qu'elle est exposée au long de cette
histoire".
Ce livre se termine par des remarques d'un ami qui a lu par
derrière
son dos ce qu'écrit P-C.Racamier. Il le félicite
de n'avoir pas utilisé
trop de néologismes... "il a parlé de l'oedipe et
de ses territoires,
de l'antoedipe et de ses sources, des issues narcissiques. "Ainsi
pourrions-nous terminer cette brève note, avec "l'ami" de
P-C.Racamier
qui nous propose d'aller boire un bon vin psychique, un bon vin... Mais
il est temps de se demander à quoi nous conduit cette
descrïption du
registre de l'incestualité :
* à jeter sans doute un oeil plus
approfondi dans le domaine de
la pathologie limite, de même de la perversion et de la
psychopathie ;
* et du bénéfice que
trouvent ces sujets à témoigner du malheur d'une
famille entière.
Ce domaine incestuel apparaît donc comme très
vaste et compliqué de
nombreuses affaires "cliniques" que nous ne connaissons qu'à
travers
des histoires, douloureuses pour le sujet et pour toute sa famille. En
tout état de cause de tels sujets échapperaient
peut-être à une lourde
pathologie qu'il serait de surcroît possible de
prédire : ce semble
être le cas dans les consultations thérapeutiques
réservées à certains
bébés que nous recevons avec leurs parents qui
semblent co-organiser
avec leur enfant ce climat incestuel dont nous avons tenté
de laisser
ressentir ce que "font ensemble" ces triades mal triangulées.
Que Paul-Claude Racamier soit en tout cas remercié, parce
qu'il nous a
montré que les cas de ces enfants relèvent
plutôt du domaine de
l'incestuel que de celui de l'incesté : il peut s'agir
là d'une donnée
importante pour encore mieux comprendre la nature du traumatisme dont
sont victimes de tels enfants dont on dit que Freud a voulu nier qu'ils
seraient les victimes d'adultes "abuseurs" et incestueux. C'est
peut-être leur existence qui lui a permis d'éviter
d'accuser des pères
vraiment coupables et d'ainsi respecter les pères de la
bourgeoisie
viennoise, sans oublier son propre père dont il aurait voulu
maintenir
intacte la réputation, pourtant douteuse. C'est
peut-être aussi ce
climat trouble qui fait le succès de ceux qui, aux
États-Unis, vont se
"consacrer" à faire retrouver à leurs "patients"
les souvenirs
d'attentats sexuels dont ils auraient été
victimes et aussi qui rend si
difficile toute évaluation de l'évolution de ces
"pervers sexuels" qui
se conduisent si bien dans leur prison.
Pr Serge Lebovici
--Message
edité par Jacques le 2006-04-18 17:09:24--
La science se distingue ainsi des autres modes de transmission des
connaissances : nous croyons que les experts sont faillibles, que les
traditions charrient toutes sortes de fables et d'erreurs, et qu'il
faut vérifier, par des expériences.
Posté le 18/04/2006 17:08:17 |
|
Hommage
à Paul-Claude Racamier
Déjà dans le numéro d'octobre (Carnet
Psy, n°20), le Pr Serge Lebovici
a rendu hommage à Paul-Claude Racamier, aussi bien en
évoquant leur
longue amitié qu'en retraçant le cheminement
professionnel de
Paul-Claude Racamier. Les 8 et 9 mars, le Collège de
Psychanalyse
Groupale et Familiale a lui aussi rendu hommage à
Paul-Claude Racamier,
son cofondateur et président. Se sont joints à
ces journées
scientifiques des représentants de la SPP dont Paul-Claude
Racamier fut
le président pendant de nombreuses années, des
membres et amis de la
Société Lyonnaise de Psychanalyse, des
collègues et amis du 13e, de
l'hôpital de jour de la Velotte, de Suisse et d'Italie. Tous
les
intervenants de ce colloque nous ont fait partager
l'intensité de leur
amitié et de leur dette scientifique entre Paul-Claude
Racamier.
Très tôt, Paul-Claude Racamier s'est
intéressé aux soins des patients
schizophrènes et de leurs familles mettant l'accent sur le
combat
paradoxal du schizophrène dont le délire
témoignerait d'une tentative
pour continuer à exister. Clinique et théorie
sont indissociables chez
Paul-Claude Racamier, toute avancée théorique
cherche à se concrétiser
dans des aménagements/interventions /inventions
institutionnels.
Prémontrée, la maternalité, le
rapprochement des enfants de leurs mères
délirantes du post-partum, plus tard la descrïption
de la relation
incestuelle ira de pair avec la mise en place d'un dispositif
anti-incestuel à l'hôpital de jour de la Velotte.
Nous essayerons de citer très brièvement les
principaux concepts de
Paul-Claude Racamier, piliers autour desquels se sont
organisées les
réflexions et interventions de nos collègues au
cours de ces journées,
en esquissant aussi bien le versant normal que pathologique.
* La séduction narcissique, mouvement
d'unisson indispensable à
l'établissement du lien entre la mère et son
enfant, ou alors séduction
narcissique nouée, fermée, où le sujet
ne peut advenir, où le tiers est
exclu. Cette forme de séduction pathologique se rencontre
rarement sans
la perversion narcissique dont les ravages dans la psyché de
l'autre,
enfant ou adulte, sont bien connus. La perversion narcissique se
situerait au carrefour où se rejoignent les psychoses et les
perversions.
* L'antoedipe désigne pour Paul-Claude
Racamier ce qui existe comme
courant, position voire structure précédant et
accompagnant l'avènement
du complexe d'Oedipe. C'est ce qui est avant et ce qui est contre, ce
qui sous sa forme furieuse empêche le deuil originaire et
fige le sujet
dans une relation de séduction narcissique
aliénante et fait barrage
aux forces innées de croissance et de maturation.
L'antoedipe furieux
attaque la psyché comme la construction des fantasmes
originaires
auxquels se substituent des fantasmes (-non-fantasmes)
d'autoengendrement. L'antoedipe tempéré, au
contraire, sert de socle,
de terreau au complexe d'Oedipe, assurant l'indispensable assise
narcissique au sujet qui, ainsi, pourra renoncer à ses
fantasmes
d'omnipotence infantile sans trop grand risque d'effondrement et garder
du fantasme (-non-fantasme) d'autoengendrement cette
familiarité avec
le monde et le sentiment de bien-être que procure la
pensée d'être pour
quelque chose dans sa propre existence. En ce sens, le concept
d'antoedipe nous semble souligner l'importance et le rôle
organisateur
du complexe d'Oedipe tout en permettant une approche originale et une
compréhension peut-être un peu
différente de ce que l'on appelle
souvent des fantasmes archaïques.
* Enfin, séduction narcissique et
antoedipe furieux signent la
présence de la relation incestuelle, faite d'agirs et de
secrets;
d'équivalents d'inceste les plus surprenants,
cachés et difficilement
atteignables pour le clinicien non averti. Dans ce type de relation la
psyché et/ou le corps de l'autre sont investis de
manière particulière,
sous le règne de l'emprise. La clinique de l'incestuel nous
amène à
explorer aussi bien le domaine de l'intrapsychique que celui de
l'interpsychique ce qui a amené certains
collègues à parler d'une
troisième topique, celle de l'interne, de l'externe et de
l'intermédiaire. Ces journées scientifiques nous
ont fait apprécier la
richesse et la pertinence de son oeuvre mais ont montré
aussi la
multitude des voies de recherches ouvertes par lui et par ses
collègues.
Comment articuler plus finement les concepts forgés par
Paul-Claude
Racamier et la métapsychologie freudienne? Quelle place
donner au
concept d'Antoedipe dans le cadre de la cure analytique individuelle
des patients névrosés? Comment comprendre plus
précisément le concept
de fantasme-non-fantasme, quels en sont les exemples cliniques ? Les
concepts forgés par Paul-Claude Racamier à partir
d'une clinique
vivante et fine restent ouverts et c'est là
peut-être un des lègues les
plus précieux de Paul-Claude Racamier. Rien n'est clos dans
sa pensée,
tout y a une valeur esthétique et métaphorique
qui permet d'entrer avec
plaisir et intérêt dans son oeuvre, de la penser
et d'en découvrir
continuellement sa richesse et sa complexité.
Henryk Rybak
Gabrielle Rybak-Dietz
http://www.carnetpsy.com/Archives/Colloques/Items/p41.htm
La science se distingue ainsi des autres modes de transmission des
connaissances : nous croyons que les experts sont faillibles, que les
traditions charrient toutes sortes de fables et d'erreurs, et qu'il
faut vérifier, par des expériences.
Posté le 18/04/2006 20:39:46 |
|
La
perversion du lien
vue par des bouddhistes, à
http://bouddhismes.info/13.html
Comment un disciple vivrait-il une relation d’aide ou de
guidance
spirituelle qui se serait établie avec un moine, un autre
disciple, ou
un maître bouddhiste qui présenterait
discrètement ce type de désordre
psychologique à la limite de la psychose et de la perversion
narcissique qu’est la perversion du lien ou violence perverse
?
Mais qu’est ce qu’un pervers narcissique ? Selon
Marie-France Hirigoyen
: « Les pervers narcissiques sont
considérés comme des psychotiques
sans symptômes, qui trouvent leur équilibre en
déchargeant sur un autre
la douleur qu'ils ne ressentent pas et leurs contradictions internes
qu'ils refusent de percevoir. Ils "ne font pas exprès" de
faire mal,
ils font mal parce qu'ils ne savent pas faire autrement pour exister.
»
Et qu’est-ce que la violence perverse : « La
violence perverse, qu'on
l'appelle harcèlement moral, harcèlement
psychologique, cruauté
mentale, méchanceté, maltraitance psychologique,
mobbing , sous toutes
ses formes, cette violence est une atteinte grave au respect de l'autre
et à la dignité humaine. »
Voici maintenant le courriel très attentif qui
amène ce sujet au cœur
du débat. Son auteur qui m’a conseillé
sur ces sujets de la violence
perverse est psychothérapeute et a beaucoup
travaillé sur ce type de
sujets. Il est souvent confronté à ce type de
problème de la perversion
du lien par exemple dans le cadre de violences familiales ou ailleurs,
voici un large extrait de son message :
" La vraie question de la dépendance se joue du
coté de cette
perversion narcissique. Les pervers de ce genre sont des
prédateurs...
On dit le pervers narcissique et son complice... Car la force de ses
personnes c'est de faire de leur victime un complice pris dans le jeu
de la séduction et qui ne sais pas très bien de
quoi il retourne.... Au
sortir d'une telle épreuve la blessure narcissique est si
grande
qu'elle conduit au rejet, à la dépression voire
au meurtre ou au
suicide.... La religion, quelle qu'elle soit est un lieu de
prédilection pour ce genre de personnage, qui
réussissent en général à
atteindre un certain niveau de responsabilité pas
forcément le plus
haut car ils doivent garder une part d'ombre pour mieux agir, ils sont
dans l'ombre du maître.... Mais il arrive que ce pervers soit
le maître
lui-même… »
J’ai demandé à mon interlocuteur
quelques lectures sur ces thèmes. Il
m’a suggéré de partir du portail
« poil de carotte » qui étudie
attentivement ces problématiques dans le cadre familial en
particulier.
Voici un premier texte suggéré par ses soins :
http://a.pdc.free.fr/article.php3?id_article=9
Pour approfondir : l’œuvre de Paul-Claude Racamier
qui a beaucoup travaillé sur ces questions
http://www.carnetpsy.com/Archives/Colloques/Items/p41.htm
Voici enfin la mise en garde trouvée sur le blog
http://merteuil.skynetblogs.be/
consacré à ces questions d’un point de
vue pratique et qui m’a également
été suggéré comme une piste
possible de réflexion :
« Certaines personnes de par leur profession offrent une
garantie de
respectabilité. Il paraît difficile de ces
conditions de douter de leur
générosité et de leur altruisme.
L'image que nous avons de ce genre de
profession est celle de personnes ayant consacré, voire
"sacrifié" leur
vie aux autres. La logique est simple: par un raccourci, nous en venons
à penser que ce sont des personnes "bien", et pas des
manipulateurs.
Pourtant, un nombre impressionnant de manipulateurs se cachent
derrière
ces statuts sociaux honorables. Quel meilleur statut que celui de:
policier, prêtre [on peut ajouter ici : moine bouddhiste,
lama ou
maître d’une autre tradition du bouddhisme],
psychologue, médecin,
enseignant...Quelle meilleure couverture? Comme nous fonctionnons selon
un schéma social bien établi, depuis l'enfance,
l'automatisme faisant
le reste, ces personnes nous surprennent en utilisant leur position de
pouvoir, que nous respectons, et à qui nous accordons notre
confiance.
La plupart du temps, notre confiance est légitime, mais
parfois, ces
professions cachent des manipulateurs hors pair. Ces
êtres-là abusent
de leur pouvoir. Vous ne les décèlerez pas
d'emblée. Un laps de temps
est nécessaire pour confirmer les premiers
soupçons....A vous d'être
vigilant, de vous protéger, et d'exclure cette fausse
idée que :
"derrière une profession respectable se tient toujours un
homme ou une
femme respectable." »
Les personnalités perverses narcissiques, voire
exerçant des violences
perverses sur autrui seraient aussi caractérisées
par la manipulation.
Selon le blog cité ci-dessus seuls 3% environ de la
population
présenteraient les caractéristiques du
manipulateur, et ces 3% seraient
répartis également entre hommes et femmes.
La violence perverse
Voici la page du site « Poil de carotte »
consacrée à la présentation de la
violence perverse
http://a.pdc.free.fr/violenceperv.htm
« La Violence Perverse
mardi 19 octobre 2004
Qu’on l’appelle harcèlement moral,
harcèlement psychologique, cruauté
mentale, méchanceté, maltraitance psychologique,
mobbing , la violence
perverse, sous toutes ses formes, est une atteinte grave au respect de
l’autre et à la dignité humaine.
Le harcèlement dans la sphère privée
Il existe plusieurs associations contre le harcèlement au
travail. Mais
qu’en est-il des victimes du harcèlement
privé ? Paradoxalement, alors
que la famille ou la personne avec qui l’on a un lien
d’amour est
censée nous aimer, nous réconforter, nous
protéger, il arrive, qu’au
contraire, l’on soit brimé, insulté,
rabaissé. La personne profite de
ce lien pour en retirer du pouvoir, de l’importance
à nos dépens.
Une attitude déstabilisante
Très souvent les sentiments que l’on ressent ou le
lien de dépendance
qui nous lient à cette personne nous empêchent de
comprendre, de
prendre conscience, de réagir. Le pervers narcissique, sous
des dehors
souriants et une apparence aimante, arrive à
détruire une personne par
des paroles d’humiliation, des
ambiguïtés, des mots qui tuent, des
situations qui ont l’apparence de la normalité
mais que l’on sent
confusément illogiques sans vraiment savoir en quoi.
Son attitude est déstabilisante car il n’y a pas
franchement de la
méchanceté : égoïsme et
excuses s’alternent, méchanceté et
embrassades
se suivent si bien qu’on ne sait plus. Un accès de
fureur ici, un
regard angélique ou surpris tout de suite après.
On vous fait un cadeau
tout de suite après une crasse. Si vous restez dans le
dépit, vous
devenez le ou la rancunière. Si vous doutez, vous
êtes parano. De
toutes façons vous ne comprenez pas ! vous n’avez
pas d’humour, vous
n’êtes pas moderne, vous avez l’esprit
mal tourné ! voire vous êtes le
fou.
Que se passe-t-il en vérité ?
C’est l’ambiguïté qui vous met
mal à l’aise et c’est elle qui permet
à
l’agresseur de nier : les choses sont toujours faites
à la limite de la
Loi, à la limite de l’insulte, à la
limite de l’humour...Quelque chose
lui permettra de s’en sortir si vous vous plaignez : on
trouvera un ton
gentil pour dire une crasse. Un mot d’amour dit sans amour,
ou dans la
même phrase deux affirmations contradictoires etc. Et puis,
l’agresseur
se présente toujours comme souffrant plus que vous.
Ça pleure, ça se
plaint, ça se lamente...ça vous vole la vedette
quand vous avez envie
de parler de vous.
L’agresseur dit que lui-même souffre, et souvent,
oui, ce sont des gens
qui ont été démolis dans leur enfance
ou détruits par la jalousie mal
assumée par rapport à un frère ou une
sœur. Même si cette personne
souffre, elle fait preuve d’un manque de respect pour sa
victime.
Celle-ci n’est pas appréhendée en tant
que personne libre. L’agresseur
tente de lui imposer sa volonté par la force ou par les
larmes, par la
pitié, parfois par des cadeaux inappropriés ou
impossible à rendre.
Un
préjugé : la fragilité de la victime
La victime n’est pas quelqu’un de fragile,
contrairement à ce que l’on
croit : c’est quelqu’un de
généreux, qui apporte chaleur et Amour.
Quelqu’un qui aime et qui a du cœur. Toutes les
victimes rencontrées
sont des personnes qui ont du caractère, du tonus. En un mot
: de
l’énergie et c’est bien de cela
qu’il s’agit : elle a été
choisie pour
ça !
Si la victime se sent épuisée, ce n’est
pas dans sa nature, c’est
seulement que le pervers ou la perverse qui l’a choisie
arrive à lui
aspirer son énergie. La difficulté,
c’est que souvent la victime croit
en l’Amour, à son pouvoir transformateur,
guérisseur etc. Que de
déception lorsque des années après, on
se rend compte qu’on a jeté des
perles au pourceau ! L’autre n’a pas
changé ! il est, elle est
insatiable. La plupart des victimes ont pensé que le
problème venait
d’elles, elles ont tenté de se " soigner ", elles
n’ont pas été crues,
ou le psy leur a demandé de se poser des questions sur ce
qui, en
elles, a provoqué cette relation.
La force du pervers : un instinct très fort et troublant,
certaines
victimes sont effarées et il leur semble que leur agresseur
a une sorte
de clairvoyance démoniaque : si on tente de
déjouer son attention, on a
l’impression qu’il sait tout. Lorsqu’il
sent que vous allez vous en
aller, lorsqu’elle pressent que vous avez compris, la fureur
redouble !
Heureusement, de plus en plus de psychologues se forment à
cette forme
toute spéciale d’agression. Le psychanalyste
EIGUER raconte dans ses
livres comment ses propres patientes sont arrivées
à le déstabiliser
alors qu’elles étaient venues soi-disant se
soigner !
Le climat relationnel
Cette violence perverse finit par dégrader
considérablement le climat
relationnel et l’image de soi. Elle crée des
conditions relationnelles
déplorables qui ont des conséquences
désastreuses sur la santé
psychique de la victime. Car la grande stratégie du pervers,
c’est que
chaque fait pris isolément peut passer pour une broutille et
on peut
même vous reprocher une mauvaise interprétation ou
d’avoir l’esprit
tordu. Le plus souvent c’est l’agresseur qui se
pose en victime. La
santé s’altère, on peut assister
à une somatisation de la souffrance
psychologique (asthme, obésité,
eczéma, psoriasis) même lorsqu’on est
adulte.
A la longue ces attaques mettent en péril la
santé physique et psychique de la victime. »
Liens utiles sur ces sujets :
http://a.pdc.free.fr/liens.php3
La difficulté
d’obtenir des témoignages
Comme me le disait le psychothérapeute qui m'a
aidé à présenter ce
sujet par ses conseils : "la plus grande difficulté est que
l'on
n'arrive pas à croire que cela existe, voire que c'est
possible..."
Ce thème est souvent traité désormais
dans le cas de maltraitance
familiale, c'est un sujet brûlant, pourquoi
n'interrogerait-on pas
aussi attentivement et normalement les pratiques au sein de groupes
spirituels de ce point de vue ?
La question sur les divinités courroucées n'est
qu'une des options ici,
et qui a été traités sur deux autres
pages de ce site (ombres secrètes,
mais aussi crimes rituels). Il y aussi le rapport au pouvoir en
général
dans le type d'institutions du bouddhisme où les amis
spirituels
disposent d'une certaine autorité sur leurs disciples...
Mais peut-être l'ensemble est-il maladroitement
présenté, c'est
possible, probable, même. Le problème du
vocabulaire se pose. Et aussi
celui du paradigme. Plusieurs sujets aussi en un...
Mais aura-t-on jamais LE vocabulaire pour en traiter ?
Visiblement on touche à quelque chose de sensible. Quant
à garder la
pudeur, c'est une nécessité, les
émotions s'élèvant asez fortement avec
ce sujet.
Des formes plus quotidiennes et peu spectaculaires de violence
perverse, de perversion du lien existent-elles au sein du bouddhisme
dans certaines de ses communautés ? Ce ne sera pas facile
d'obtenir que
les victimes s'expriment sur l'espace public des forums. Le silence
parlera ici autant que les messages. Bien que nous recevions parfois
des e mails personnels, il est plus rare que les
intéressés aient le
souhait d'exposer leurs souffrances. C'est une situation un peu
comparable, dans un tout autre registre, à celle des
internats
catholiques dans les années soixante et soixante dix
où se sont
produits les affaires de pédophilie et d'abus sexuels (des
violences
perverses typiques). Il a fallu plusieurs décennies de plus
pour que la
parole se libère, avec quelques procès
retentissants en Europe et en
Amérique du Nord (USA et surtout Canada). Cela a
marqué le déclin de ce
type d'institution.
Il se pourrait que les participants des forums Internet, de confessions
bouddhistes, répugnent à exposer les blessures
intimes, des atteintes à
leur intégrité morale, et ces questions qui leurs
sont relatives, tout
comme le tabou était total dans le corps professoral des
institutions
de l'enseignement catholique privé et, partiel, chez les
jeunes élèves
victimes.
Il s'agit à la fois d'une gêne, mais aussi d'un
tabou au sens
anthropologique. Les participants des forums
préfèrent parler en public
de vies antérieures, de vacuité et de nirvana.
C'est plus agréable,
plus convivial. Evoquer les abus, surtout ceux dont ils furent
éventuellement victimes semble peu gratifiant.
De plus le bouddhisme aujourd'hui dispose de sa propre industrie :
centres du Dharma avec structures ad hoc, boutiques du Dharma proposant
de coûteux et rémunérateurs articles de
piété, système de
congrégations
religieuses suggérant aux adeptes les plus
âgés la donation de leurs
biens à la congrégation après leur
décès. Parler des abus, de la
violence et des personnes victimisées n'intéresse
pas du tout on le
comprendra une communauté plurielle qui chercherait avant
tout à
survivre sinon à se développer. Elle pourrait
être tentée d'encourager
le silence de chacun au nom du bouddhisme.
Exposer les victimes serait pour beaucoup dans ces milieux comme se
tirer une balle dans le pied. Il faudra cependant le faire, car sans
cette transparence qui est dûe à tous, les
générations qui viennent
comprendront à demi-mot que se renouvèle la
même chape de silence qui a
précédé par exemple l'exposition des
pratique secrètes par leurs jeunes
victimes, puis le déclin rapide des internats de
l'enseignement
catholique.
Si les adeptes, les sympathisants et les
bénévoles du boudhisme
continuent de laisser pourrir la situation,
préférant la loi du silence
à la vérité crue, il est possible que
les abus, voire les violences,
qui éclaboussent le monde du bouddhisme en Occident sonnent
un jour le
glas des centres du dharma et des activités qui leurs sont
désormais
liées.
Car cette nébuleuse d'activités n'est
basée que sur l'image avantageuse
et la réputation en or de cette tradition
bimillénaire du bouddha. Bien
entendu nous n'espèrons pas que les marchands de zafu et de
thèmes
astrologiques dharma (proposés il y a quelques temps
à 50 euros sur
l'excellent forum, notre confrère annuaire du bouddhisme)
nous donnent
raison, car ils préfèrent - pour que leurs
affaires continuent - le
silence à la parole...
Quelques mots du dalaï lama (qui nous parle ici du Tibet) et
qui montre
bien que cette position est partagée à sa
manière, au sein même d'une
de ces institutions par son plus éminent
représentant :
" Officials used it [dharma] for their lives, monks, nuns and lamas for
their lives. Inside, in their inner world, they were like ordinary
people, lusting and hating. So the dharma became a poison in this way.
When there is too much focus on the Buddhist institution, and the
country goes to waste, that's what it means when people say Buddhism
ruined the country."
(Entretien du Dalaï Lama avec Robert Thurman, Rolling Stone,
May 24, 2001)
En français :
"Les officiels l'utilisaient [le dharma] pour gagner leur vie, les
moines, les nonnes et les lamas pour gagner leur vie. A
l'intérieur,
dans leur monde intime, ils étaient comme des gens
ordinaires, désirant
avidement et haïssant. Ainsi le dharma était un
poison de cette manière.
Quand l'accent est trop mis sur l'institution bouddhiste, et que la
nation va au désastre, c'est dans ce cas que les gens disent
que le
bouddhisme a ruiné leur pays."
(Entretien du dalai lama avec Robert Thurman, Rolling Stone, May 24,
2001)
--Message
edité par Jacques le 2006-07-17 12:30:27--
La science se distingue ainsi des autres modes de transmission des
connaissances : nous croyons que les experts sont faillibles, que les
traditions charrient toutes sortes de fables et d'erreurs, et qu'il
faut vérifier, par des expériences.
Posté le 10/07/2006 11:58:44 |
|
Ces dames veulent tuer, mais n'en assumer aucune
responsabilité ni conséquences.
C'est comme les tueurs de l'OAS, résolus à
abattre Charles de Gaulle :
ils voulaient tuer, mais ne courir aucun risque eux-mêmes.
C'est en bonne partie grâce à cette couardise de
la part des tueurs et
surtout de leur chef Bastien-Thiry, tout juste capable de lever son
journal au carrefour, en large partie aussi par une sacrée
baraka, que
de Gaulle leur a finalement échappé.
Les idéologues de la guerre sexiste veulent bien tuer de
loin, et
organiser l'idéologie du crime sexiste, mais ne jamais
être connus
comme tels, de la part des victimes passées,
présentes ou futures.
J'ai donc reçu l'intimidation suivante, en
Hélène Palma dans le texte :
Citation
:
de
la part de
helene palma <h.palma@free.fr>
Bonjour,
je viens de découvrir vos propos diffamatoires me concernant
sur
Internet. Un certain Jacques Lavau, membre actif du forum de sos papa,
et autres groupes de pères divorcés, apparemment
scientifique (...
dommage que les sciences dites "dures" soient depuis trop longtemps
coupées de l'apprentissage des humanités : cela
éviterait la
fabrication de personnages de votre type), se permet de dresser des
"profils psychologiques" me concernant ou concernant un ami, Martin
Dufresne. Vos propos ont immédiatement
été ré-expédiés
à mon avocat,
qui s'occupe de lancer une procédure en diffamation si votre
logorrhée
délirante ne disparaît pas dans les plus brefs
délais des pages
d'internet.
On peut ne pas être d'accord avec les positions des uns et
des autres,
mais pour sa propre crédibilité, on s'interdira
à l'avenir, cher
monsieur, des attaques personnelle contre ses adversaires, qui ne
manqueraient pas d'aller loin.
La moindre des choses serait de vous appliquer à
vous-même la
courtoisie et l'honnêteté que vous
prônez sur ce ton docte et
comminatoire typique des Tartuffe.
J'avoue être partagée entre amusement et
consternation devant vos
diagnostics définitifs et dignes d'un tribunal
d'inquisition. Je pense
que vous n'êtes hélas pas loin de
l'état d'esprit du clergé à cette
époque (voir vos propos sur les femmes qui me donnent
l'impression
d'halluciner). Le fatras d'amalgames mérite tout juste qu'on
le
commente. Je vous rappellerai seulement, pour votre gouverne, que le
documentaire diffusé sur arte est la création de
Myriam Tonelotto et
Marc Hansman. Me faire figurer parmi les auteurs de ce documentaire
montre la piètre qualité de vos renseignements et
donne du coup une
idée assez précise du degré de
fiabilité de vos diagnostics, anathèmes,
parallèles et autres comparaisons douteuses qui vont
jusqu'à des
références au Nazisme... Chacun
appréciera.
En l'espèce cher monsieur, je ne puis que vous rappeler que
ce genre
d'amalgame est qualifiable par la justice, notamment les profils
psychologiques que vous prétendez dresser de Martin Dufresne
et de
moi-même. Depuis hier, mon avocat (joint par
téléphone portable) est
prévenu de vos agissements et se tient prêt
à agir si vous ne faites
pas disparaître vos propos de l'espace PUBLIC et REGI PAR LE
DROIT
qu'est internet.
Hélène Palma.
|
En conséquence, j'ai réuni quelques
écrits publics de ces deux personnages à
l'adresse
http://deonto-famille.info/index.php?topic=25.0
Comme cela les lecteurs se feront leur opinion sur pièces.
Ce n'est qu'un début, je joindrai bientôt leurs
autres écrits publics, tous aussi
terroristement
corrects.
--Message
edité par Jacques le 2006-07-10 13:00:42--
La science se distingue ainsi des autres modes de transmission des
connaissances : nous croyons que les experts sont faillibles, que les
traditions charrient toutes sortes de fables et d'erreurs, et qu'il
faut vérifier, par des expériences.
Posté le 12/07/2006 15:37:43 |
|
Suite des intimidations
terroristement correctes, par
Hélène Palma :
Citation
:
Wi wi wi wi, c'est ça...
Il y a eu mort d'homme, obtenue par le gang à
Hélène, dont elle donne les
références plus haut :
Un des calomniés d'Outreau, François Mourmand,
s'est suicidé plusieurs années avant que les
survivants soient acquittés.
Le gang auquel appartient H.P. a fini par perdre ce procès
dont elles
ont dirigé toute l'idéologie plusieurs
années à l'avance, par calomnie
systématique et préventive de l'autre sexe.
Et il y a eu bien d'autres morts obtenus en toute impunité,
dont les média ne parlent jamais.
Apparemment, ce qui l'intéresse, c'est de pouvoir continuer
à déployer
toutes ses ruses d'assassins sans couteau, sans que les prochaines
victimes ne décèlent d'où partent les
coups.
L'extrême droite de Jean-Marie Le Pen avait
utilisé la même stratégie,
en commanditant la "thèse" de Faurisson. Puis JMLP de
prétendre ensuite
que "
Les chambres à
gaz n'ont jamais existé",
et "
Je constate que les
historiens en débattent".
Le but est le même, pouvoir reprendre les mêmes
crimes dès le moment
favorable, en bénéficiant à nouveau de
l'effet de surprise, chez les
victimes à trop courte mémoire.
Nous avons regroupés quelques écrits publics de
la dame en question à l'adresse :
http://deonto-famille.info/index.php?topic=25.0
Les autres auteurs du même style sont exposés dans
un
musée des
horreurs de la guerre sexiste,
à
http://deonto-famille.info/index.php?board=23.0
Ce n'est qu'un début...
"
Résipiscence"
est une expression étrangère intraduisible en
vaniteux comme en paranoïaque.
--Message
edité par Jacques le 2006-07-17 12:23:09--
La science se distingue ainsi des autres modes de transmission des
connaissances : nous croyons que les experts sont faillibles, que les
traditions charrient toutes sortes de fables et d'erreurs, et qu'il
faut vérifier, par des expériences.
Posté le 23/07/2006 18:38:45 |
|
Tout pouvoir corrompt, et le
pouvoir absolu corrompt absolument,
écrivaient certains sur les murs en mai 1968.
Le pouvoir absolu qu'on a sur l'enfant est lui aussi un
délice qui
prête à tant d'abus. Quelle est la secte ou autre
pouvoir absolu,
fascisme, nazisme, stalinisme (repris par W. Poutine depuis, lien
http://www.esperanto-sat.info/article.php3?id_article=486
), et autres religions, qui renoncerait à disposer du
pouvoir discrétionnaire d'endoctriner les enfants ?
Oh ! Quel poète dira la jouissance obscène du
catéchiste ou de
l'endoctrineur coranique, qui dispose sans compter de la
naïveté et de
la crédulité de tous ces enfants charmants !
L'enfant est une terre
d'invasion libre et facile.
Je suis vieux, mais je n'ai oublié aucune de mes
crédulités envers ces
mensonges qu'on raconte aux enfants pour se prouver qu'on est
supérieurs. J'ai cru au père noël, au
petit jésus, à des dizaines de
fariboles : "
Hein papa, que
c'est dieu qui a créé tous les zècres ?".
Je plaide coupable et demande l'indulgence du jury : j'avais quatre ans.
Ça gobe n'importe
quel mensonge, un enfant...
C'est pressé d'emmagasiner un maximum de connaissances pour
survivre
comme orphelin. Critiquer ? trier ? On verra plus tard, le temps
presse, et de toutes manières les structures nerveuses de
l'enfant ne
sont pas encore faites pour la réflexivité
approfondie ni complexe : du
pratique, et vite ! Nous avons perdu de vue combien de fois des
communautés n'ont survécu que par les enfants
orphelins, après décès de
tous les adultes. Les linguistes ont été
contraints d'élaborer cette
hypothèse pour expliquer tant de créations de
langues, avec seulement
des liens de parenté très ténus : il
s'agirait de langues nouvelles,
inventées sur place dans le besoin, par une
communauté d'enfants
isolés, privés de la mémoire des
adultes.
A l'appui de cette hypothèse, cet enfant trouvé
dans la jungle au
Nigéria. Il avait douze ans, ses deux parents
étaient morts. Il vivait
sans secours du monde extérieur, faisant pousser seuls ses
légumes, et
ne soupçonnait même pas qu'il était un
enfant, et avait droit à des
secours et de la protection par des adultes.
L'enfant est une terre d'invasion libre et facile, d'abord pour ses
parents.
J'ai 62 ans, et ma mère n'a toujours pas renoncé
à ses invasions,
notamment sonores, ni à ses tentatives de prises de pouvoir
psychique
et matériel.
Guy Bedos a dû attendre le décès de sa
terrible mère pour pouvoir publier ses
Mémoires
d'Outre-mère. Je
prépare de même un
Eloge
d'une héroïque écouilleuse de fils,
passons... Hervé Bazin n'attendit pas si longtemps pour
publier "
Vipère au
poing" et "
La
mort du petit cheval". Quant
à Jules Renard, lui aussi dut attendre d'être
dégagé des griffes de celle qui le
haïssait, pour publier "
Poil
de carotte".
Quelques participantes de ce forum Synpoïesis pourraient
ajouter
quelques chapitre à ce livre, elles ont de la
matière, elles aussi à
titre personnel...
Devons-nous nier l'ampleur et la réalité du
problème, en alléguant que ce ne sont
que
des cas isolés, quelques rares brebis galeuses,
qui ne devront aucun cas recueillir notre attention ? L'accumulation
des dénis de réalité, voilà
justement le signal qui me fait dresser
l'oreille, qui me signale régulièrement que je
suis tout près d'une
grosse cache d'inavouables.
Si ce ne sont que des cas isolés, alors pourquoi une telle
campagne
médiatique et judiciaire pour écarter les
témoins gênants, liquider les
quelques Justes encore survivants, qui pourraient faire encore obstacle
à la gynarchie absolue et au matriarcat absolu ?
Un père est un obstacle indispensable pour
protéger l'enfant contre
l'invasion maternelle permanente. Certes mon père avait des
défauts
majeurs, à commencer par sa longue et féroce
jalousie fraternelle, qui
dura si longtemps, jusque octobre 1960. Mais sans lui, ma
mère aurait
réussi à me maintenir à
l'état de larve asservie, tout comme elle
continue encore de tenter d'y parvenir.
Des pères sont insuffisants, incapables, voire envahisseurs
ou
abuseurs, eux aussi. Beaucoup de pères ont
été éliminés, car rebelles
à
l'esclavage gynarque. Nulle part d'assistance pour les aider
à prendre
la place où ils sont indispensables. Et pourtant tout
s'apprend, cela
aussi.
Les concepteurs du plan d'extermination des juifs étaient
peu nombreux
à maîtriser tous les aspects de cette entreprise
industrielle de la
mort. Les autres ont eu des responsabilités parcellaires,
selon les
meilleures traditions de l'industrie taylorisée avec
travailleurs en
miettes. Le conducteur de trains de la mort n'était pas
individuellement un assassin. Les cheminots qui entretenaient la voie,
n'étaient pas individuellement des assassins, les
maçons qui ont bâti
les fours crématoires et les chambres à gaz,
n'étaient pas
individuellement des assassins. Etc. etc.
Le génocide en cours dans nos pays
développés et gavés, le
génocide des
pères, est lui aussi industrialisé,
divisé en tâches parcellaires, où
chaque agent est inconscient de l'insertion de sa tâche dans
une
entreprise criminelle qui dépasse son entendement.
C'est surtout le premier génocide qui, en France, utilise
aussi
massivement l'appareil judiciaire pour parvenir à ses fins.
Encore que
sous Vichy, tant et tant de magistrats se sont
révélés de dociles
carriéristes sans scrupules...
Le 16 février 1792, l'assemblée Constituante
abolit les corporations.
Le 14 juin la loi Le Chapelier poussa le verrou contre leur
éventuelle
reconstitution. Mais comment était arrivé ce
régime étouffant des
corporations, qui paralysa si longtemps la
créativité artisanale et
industrielle ? Par les tribunaux...
Citation
:
Les
seigneurs et les monastères mettent la main sur les terres
et les
moulins pendant que, en ville, s'installent les corporations. En 1300,
la plupart des productions sont sous contrôle, c'est la fin
de la
créativité.
La puissance du mécanisme de formation des corporations est
impressionnante. C'est une multitude de petits faits,
règlements de
conflits qui aboutissent inévitablement à un
lotissement des techniques.
En voici un exemple, cité de GEREMEK "Le
salariat dans l'artisanat parisien, 13e-15e siècles"
: "Entre
tisserands, foulons et teinturiers, les rivalités sont
extrêmement
vives à la fin du 13e siècle.
Déjà le statut des teinturiers, dans le
livre des métiers, stipule qu'il est interdit aux tisserands
de teindre
les draps, du moment qu'on a interdit aux teinturiers "contre droit et
contre raison" de tisser les draps. Les contestations incessantes entre
teinturiers et tisserands ont pour effet qu'en 1279, après
consultation
des habitants des villes où figurent ces métiers,
une ordonnance royale
est promulguée, prohibant leur pratique simultanée".
En 1300, le morcellement est fait : pour la seule draperie, on
relève 13 professions différentes.
|
Par nos tribunaux, sous la direction des campagnes
médiatiques
sexistes, nos enfants sont privés de tout secours pour les
protéger de
l'invasion incestuelle, voire localement incestueuse, du matriarcat
absolu. Des grands-parents sont lourdement sanctionnés pour
avoir osé
demander à voir leur petit-fils, maltraité par le
nouveau compagnon de
sa mère (pourvoyeur de sa drogue) :
atteinte
à l'image sainte de la Sainte Mère !
Ah ! Quel poète dira la jouissance obscène de la
matriarque absolue, détentrice absolue du pouvoir absolu sur
l'enfant !
Dans une large majorité des cas, la judiciarisation de la
société ne
correspond nullement à une avancée
révolutionnaire, mais à un
verrouillage de privilèges. L'unique exception dont j'aie
connaissance
est dans le domaine du droit du travail : il arrive que le
salarié
parvienne à faire valoir ses droits face à un
abus patronal.
La judiciarisation à outrance de la
société américaine est une violente
régression sociale, au profit d'une classe d'avocats de plus
en plus
nombreuse, puissante, et riche. Comme l'a déjà
souligné Emmanuel Todd
(discussion
http://forum.aceboard.net/11070-1635-7175-0-Emmanuel-Todd-inondation-Louisiane.htm
), les USA regorgent en "
conseillers
fiscaux ou avocats spécialisés dans l'extorsion
de fonds à l'échelle planétaire",
mais se retrouvent dépourvus "
de
matériel, d'ingénieurs et de techniciens et d'un
sentiment de solidarité collective",
cela se vérifie cruellement lors de la
dévastation de la Louisiane par l'ouragan Katrina.
Quant à la judiciarisation de la
société urbaine française au 13e
siècle, ne pas trop se focaliser sur la balkanisation des
techniques et
de métiers - bien que cela aussi ait de l'importance.
Regarder aussi
que cela figeait les privilèges de l'artisan
âgé, qui pouvait exploiter
à blanc les apprentis et compagnons, pendant beaucoup
d'années. Cela
supprimait les possibilités de mobilité des
compagnons entre les divers
métiers : plus de transferts horizontaux de savoir-faire !
La judiciarisation à outrance des affaires familiales dans
notre pays,
permet elle aussi de figer, non pas un mais deux privilèges :
1° - les privilèges du monopole d'avocats, toujours
plus nombreux,
toujours plus prospère, toujours plus intouchable dans ses
félonies et
ses malversations,
2° - les privilèges familiaux du sexe
féminin, qui bénéficie de toutes
les campagnes de calomnies sexistes anti-mâles, et de
l'inhibition
terrifiée du plus grand nombre, ainsi que de l'inhibition
des media,
tous terrorisés à l'idée de quitter la
grande vague du triomphe
inéluctable du féminisme inégalitaire
et totalitaire.
--Message
edité par Jacques le 2006-08-06 00:19:56--
La science se distingue ainsi des autres modes de transmission des
connaissances : nous croyons que les experts sont faillibles, que les
traditions charrient toutes sortes de fables et d'erreurs, et qu'il
faut vérifier, par des expériences.